175.

Nyomtatóbarát változat

175 — Parce qu’un homme bon meurt ou échoue et que le méchant vit et triomphe, devons-nous en conclure que Dieu est mauvais ? Je ne vois pas la logique de cette conséquence. Je dois d’abord être convaincu que la mort et l’échec sont un mal ; je pense, parfois, lorsqu’ils nous viennent, qu’ils sont notre suprême bien momentané. Mais nous sommes les dupes de notre coeur et de nos nerfs et nous soutenons que ce qu’ils n’aiment pas ou ne désirent pas, doit évidemment être un mal !

 

Douce Mère, Mais que dire de ceux qui ont de la malchance et qui échouent toujours en tout ce qu’ils font ?

D’abord, une fois pour toutes, il faut savoir que la chance n’existe pas, ni bonne ni mauvaise.

Ce qui apparaît à notre ignorance comme une chance, est tout simplement l’effet de causes que nous ignorons.

Il est certain que pour celui qui a des désirs, si ces désirs ne sont pas satisfaits, c’est un signe que la Grâce Divine est avec lui et veut, par l’expérience, le faire progresser rapidement en lui apprenant que la soumission volontaire et spontanée à la Volonté Divine est un beaucoup plus sûr moyen d’être heureux dans la paix et la lumière que la satisfaction de n’importe quel désir.

17 octobre 1969

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