341.-343.

Nyomtatóbarát változat

341 — La démocratie était la protestation de l’âme humaine contre le despotisme combiné de l’autocrate, du prêtre et du noble ; le socialisme est la protestation de l’âme humaine contre le despotisme d’une démocratie ploutocratique ; l’anarchie sera probablement la protestation de l’âme humaine contre la tyrannie d’un socialisme bureaucratique. Une marche turbulente et assoiffée qui va d’illusion en illusion et d’échec en échec, telle est l’image du progrès de l’Europe.

342 — En Europe, la démocratie est le gouvernement du ministre d’État, du député corrompu ou du capitaliste égoïste, masqué par la souveraineté occasionnelle d’une populace irrésolue. Il est probable que le socialisme en Europe sera le gouvernement du fonctionnaire et de la police, masqué par la souveraineté théorique d’un État abstrait. Il est chimérique de demander quel est le meilleur des deux systèmes ; il serait difficile de décider lequel est le pire.

343 — L’avantage de la démocratie est la sécurité de la vie de l’individu, de sa liberté et de ses biens contre les caprices d’un tyran ou d’une minorité égoïste ; son mal est le déclin de la grandeur dans l’humanité.

 

Tous les gouvernements humains sont mensongers ou chimériques. On ne peut espérer que la terre soit un jour gouvernée par la Vérité que si le Seigneur Suprême rend cette Vérité évidente pour tous.

18 février 1970

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