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25 octobre 1972

Nyomtatóbarát változat
l'Agenda de Mere. Volume 4. 28 aoűt 1963

Mčre

l'Agenda

(Le disciple donne une fleur à Mère, et Mère la donne au disciple.)

C’est le «pouvoir de vérité dans le subconscient».

Comment ça va?

Physiquement, je crois que ça va bien.

Le gouverneur doit venir me dire au revoir, mais il n’est pas encore arrivé. J’ai dit que quand il arrive, on nous prévienne; tu te mettras là-bas, je le verrai, et puis tu reviendras.

(après un silence)

Dans le subconscient sont accumulées toutes les contradictions.

Oui.

Et ça monte comme cela (geste rejaillissant) tout le temps, tout le temps. Et alors... on a l’impression que l’on est absolument imbécile, inconscient, de mauvaise volonté.

Et tout cela... (même geste qui remonte d’en bas).

Et la conscience est là (geste autour de la tête), paisible, extraordinairement paisible... (Mère ouvre les mains): que Ta Volonté soit faite, Seigneur. Et alors, «ça», ça met une pression sur ce qui vient d’en bas.

C’est comme si la bataille du monde se livrait dans ma conscience.

C’est arrivé au point que, oublier, oublier le Divin une minute, c’est une catastrophe.

Mais pour toi, comment est-ce?

Eh bien, douce Mère, cela paraît interminable, ce nettoyage du subconscient.

Oui, ce n’est pas le subconscient d’une personne: c’est le subconscient de la terre. C’est interminable. Il faut pourtant...

Alors, arrêter cela, ça veut dire arrêter le travail. Continuer cela, ça veut dire qu’il faudrait un temps... Je ne sais pas... c’est interminable.

Clairement, clairement, arrêter cela, ça veut dire arrêter le travail. C’est comme si, dans cette conscience-là (geste autour de Mère), c’était le centre de jonction et d’action.

Alors je n’ai qu’un moyen, c’est de rester tranquille-tranquille-tranquille... (Mère ouvre les mains vers le haut). Avoir le sentiment que l’individualité, ce n’est rien-rien-rien – ça laisse passer-passer les rayons divins. C’est la seule solution. Il faut que ce soit le Divin qui... qui fasse la bataille.

(silence)

La dernière fois, tu avais dit: «Oh! il faudra des centaines d’années, et peut-être des millénaires avant que les hommes se tournent consciemment vers le Divin.» Mais...

Peut-être pas.

On a l’impression que cette fois-ci, quelque chose de décisif devrait venir.

Oui... Tu sais, j’ai l’impression que la personne, c’est comme une image pour fixer l’attention (les hommes ont besoin de quelque chose – ils ont toujours eu besoin de quelque chose qui soit à leur dimension pour pouvoir fixer leur attention), et alors, le corps fait tout ce qu’il peut pour ne pas faire d’obstruction à la Force divine qui passe, il s’efforce d’annuler son interception, et en même temps il voit que c’est... comme une image dont les hommes ont besoin pour fixer leur attention.

(Entre le gouverneur J., qui s’assoit devant Mère en silence, reste quelques minutes en méditation, puis fait son «pranam» et sort.)

(Mère plonge jusqu’à la fin
Sujata s’approche)

(Sujata:) Douce Mère, tu sais, hier matin entre 4h et 4h30, c’était comme si tu donnais tes bénédictions à tout le monde. Tu étais sur un siège très haut et vêtue d’un sari blanc (si je me souviens bien) et puis j’étais l’une des premières qui s’est approchée de toi pour faire le «pranam». Je me suis agenouillée devant toi et j’ai joint les mains, et j’ai baissé ma tête. Alors tu as pris ma tête – soudainement j’ai vu que je ne pouvais plus lever ma tête! Et puis j’ai compris que tu forçais ma tête vers le bas: n’est-ce pas, avec tes mains, tu pressais; alors ma tête se baissait, baissait, baissait. Et puis j’ai vu tes pieds – j’étais toute proche de tes pieds – et c’étaient des pieds1 si jolis, douce Mère! Tout blancs et... merveilleux. Presque translucides.2

(Mère sourit et caresse la joue de Sujata)

 

1 Les pieds sont le symbole de la matière.

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2 Il existe un enregistrement de cette conversation.

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