Mère de la souffrance et de le moyen de sortir

Nyomtatóbarát változat

   Tu vois, dans l’état actuel du monde, les circonstances sont tou ‑ jours difficiles. l e monde tout entier est dans un état de lutte, de conflit entre les forces de vérité et de lumière et tout ce qui s’y oppose, tout ce qui ne veut pas changer, ce qui représente cette partie du passé qui est fixe, rigide et qui refuse de s’en aller. Naturellement, chaque individu éprouve ses propres diffi ‑ cultés et fait face aux mêmes obstacles.

   Pour toi, il n’y a qu’une solution. C’est une soumission totale, complète et sans réserve. Ce que je veux dire, c’est que tu dois faire le don non seulement de tes actions, de ton tra ‑ vail, de tes ambitions, mais aussi de tous tes sentiments, en ce sens que tout ce que tu fais, tout ce que tu es, c’est exclusive ‑ ment pour le d ivin. a lors tu te sens au ‑ dessus des réactions humaines autour de toi — non seulement au ‑ dessus mais pro ‑ tégé par le mur de la g râce divine. Une fois que tu n’as plus de désirs, plus d’attachements, une fois que tu as renoncé à la nécessité de recevoir une récompense des êtres humains quels qu’ils soient — sachant que la seule récompense qui soit digne d’être reçue est celle qui vient du s uprême, et qu’elle ne te fera jamais défaut —, une fois que tu as renoncé à l’attachement à tous les êtres et toutes les choses extérieurs, immédiatement tu sens dans ton cœur cette Présence, cette Force, cette g râce qui ne te quitte jamais.

   Et il n’y a pas d’autre remède. C’est le seul remède, pour tout le monde sans exception. À tous ceux qui souffrent, il faut dire la même chose : toute souffrance est le signe que la soumission n’est pas totale. a lors, lorsque tu sens en toi un « bang », comme ça, au lieu de dire : « oh, ça va mal » ou « les circonstances sont difficiles », tu dis : « Ma soumission n’est pas parfaite. » a lors ça va. a lors tu sens la g râce qui t’aide et te conduit, et tu vas de l’avant. e t un jour tu émerges dans cette paix que rien ne peut troubler. À toutes les forces contraires, à tous les mouvements contraires, à toutes les attaques, à toutes les incompréhensions, toutes les mauvaises volontés, tu réponds par le même sourire qui vient d’une confiance absolue en la g râce divine. e t c’est la seule solution, il n’y en a pas d’autre.

   Ce monde est un monde de conflit, de souffrance, de diffi ‑ culté, de tension ; il en est pétri. Il n’a pas encore changé, cela prendra encore un peu de temps pour changer. Et pour chacun il y a la possibilité d’en sortir. Si tu t’appuies sur la présence de la g râce suprême, c’est la seule issue.

 

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